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Bulletin du Cancer

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Vers une évolution du dogme de la chirurgie « optimale » dans les cancers de l’ovaire Volume 96, numéro 12, décembre 2009

Auteurs
Institut Claudius-Regaud, 20-24, rue du Pont-Saint-Pierre, F-31052 Toulouse cedex, France

Le mauvais pronostic des cancers annexiels ou péritonéaux primitifs avancés justifie une augmentation du niveau d’exigence chirurgicale. Après une longue période pendant laquelle une cytoréduction partielle pouvait être acceptable, il a été établi que le bénéfice thérapeutique de la chirurgie est inversement proportionnel à la quantité de tissu tumoral laissé en place. Probablement en raison de limitations techniques chirurgicales et anesthésiques, le seuil considéré comme « optimal » a été fixé dans la majorité des équipes à une valeur seuil de 2 cm pour le plus grand diamètre des lésions résiduelles. S’il reste certain que le franchissement de ce seuil est un minimum indispensable, il apparaît désormais que seule peut être considérée comme optimale une résection complète des lésions macroscopiquement visibles. Néanmoins, ce mode de mesure et le concept qui le sous-tend ont encore des limitations.