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L'Information Psychiatrique

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L'audition du mineur : la forme du discours Volume 86, numéro 10, décembre 2010

Auteurs
Praticien hospitalier, psychiatre, pédopsychiatre, Service d'accueil des urgences spécialisées, centre hospitalier Pierre-Jamet, 1, rue de Lavazière, 81000 Albi, France, Officier de police judiciaire, Gendarmerie nationale, Brigade des recherches de Toulouse Mirail, 2, avenue du Général De-Croutte, 31100 Toulouse, France, Officier de police judiciaire, Gendarmerie nationale, Brigade des recherches, 62, avenue Jean-Calvet, 81600 Gaillac, France, Officier de police judiciaire, Police nationale, Brigade départementale de protection de la famille, 5 avenue du Maréchal-Delattre-de-Tassigny, 81000 Albi, France, Praticien hospitalier, psychiatre, CMP, 31, boulevard Gambetta, 81600 Gaillac, France

En l'état actuel de nos connaissances sur la maltraitance des mineurs, aucune logique ne saurait recommander des entretiens uniquement sous forme de questions-réponses, des enquêtes sans préparation fondée sur la parole de l'un et de l'autre, argumentées de façon pseudo-scientifique par des expertises. Ces enquêtes sont difficiles, longues, mal reconnues, spécifiques.L'enquête est primordiale. L'audition de la victime ne représente que l'un des aspects de ce type d'enquête.L'intime conviction à l'origine du sentiment de crédibilité, ou non, doit s'appuyer sur une identification des éléments à l'origine de ce ressenti, afin de donner les moyens de débattre de cette argumentation. Les auteurs développent les conditions nécessaires à l'audition du mineur victime et livrent leurs réflexions sur l'analyse de la forme du discours.