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Virologie

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Résistance du virus de l’hépatite C aux traitements antiviraux Volume 4, numéro 5, Septembre - Octobre 2000

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  • Page(s) : 353-9
  • Année de parution : 2000

Le virus de l’hépatite C (VHC) est un virus à ARN. Il se réplique dans le cytoplasme cellulaire, son génome ne s’intègre pas à celui de la cellule hôte et il ne présente pas de forme de latence. Dans ces conditions, l’éradication définitive de l’infection virale peut être envisagée. C’est l’objectif principal du traitement de l’hépatite chronique C, dont le succès permet d’éviter l’évolution ultérieure vers les complications de la maladie : cirrhose et carcinome hépato-cellulaire. Le traitement de l’hépatite chronique C est donc un traitement à visée antivirale curative, aujourd’hui fondé sur l’administration d’interféron alpha (IFNa) et de ribavirine pendant 24 à 48 semaines. La résistance du VHC au traitement antiviral est un événement fréquent, défini par la persistance de la réplication virale après l’arrêt du traitement. Du fait des modes d’action antivirale très particuliers de l’IFNa et de la ribavirine, les mécanismes sous-tendant la résistance du VHC sont très éloignés de ceux de la résistance virale aux analogues nucléosidiques spécifiques, tels que les anti-rétroviraux ou les anti-herpétiques.