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Science et changements planétaires / Sécheresse

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Céréaliculture en sec et précipitations annuelles : le cas de l’Algérie du Nord Volume 20, numéro 2, avril-mai-juin 2009

Auteurs
Laboratoire de bioclimatologie Inra Baraki Alger Algérie, Université de Blida BP 30A Ouled Yaich Blida Algérie

La production céréalière en Algérie ne couvre plus les besoins de la population depuis 1970. Pratiquée en extensif et en régime pluvial, la céréaliculture occupe une superficie avoisinant trois millions d’hectares. Elle ne satisfait plus que le quart des actuels besoins, estimés à 80 millions de quintaux. Sa productivité relativement faible (moyenne : 7 q/ha) est imputée principalement à la faiblesse pluviométrique. Pourtant, le diagnostic réalisé en analysant la variabilité temporelle de la productivité a montré à plusieurs reprises une certaine croissance au moment où la pluie régressait. Quoi qu’il en soit, pour combler le déficit productif, il serait impératif de multiplier par quatre la production, soit en augmentant la superficie céréalière de 3 à 11,5 millions d’hectares, soit en améliorant le rendement à 27,5 q/ha. Ce diagnostic partiel consacré à l’évolution temporelle de la production, et qui montre l’ampleur de la dépendance céréalière vis-à-vis de l’étranger, serait à compléter par l’analyse spatiale afin de déterminer les zones potentiellement céréalières et les causes de cette improductivité.