JLE

Science et changements planétaires / Sécheresse

MENU

L’efficacité de brise-vent végétaux dans la lutte contre l’érosion éolienne : expérimentations sur modèles réduits Volume 11, numéro 1, Mars 2000

Auteurs
  • Page(s) : 52-7
  • Année de parution : 2000

Depuis plusieurs décennies, des brise-vent ont été utilisés afin de réduire la vitesse du vent pour protéger le sol contre l’érosion éolienne. Pourtant, la configuration optimale des brise-vent n’est pas encore claire. L’effet de cinq brise-vents végétaux simulés en ligne simple et en deux combinaisons de plusieurs lignes sur la réduction de la vitesse du vent a été évalué dans une soufflerie. Des zones de déflation et de dépôt de sable ont été déterminées à partir de la mesure de la vitesse du vent : elles ont été comparées avec des données expérimentales de transport de sable. En ce qui concerne la distribution de la porosité, un brise-vent avec une porosité uniforme en hauteur a donné la zone protégée la plus longue. Un brise-vent avec partie inférieure dense est plus efficace pour la réduction de la vitesse du vent qu’un brise-vent avec partie supérieure dense. Augmenter le nombre de lignes dans le brise-vent fait augmenter la réduction de la vitesse du vent seulement entre 3 H et 8 H (H = la hauteur de la barrière). La zone protégée est la plus longue en cas des brise-vent avec une porosité uniforme en ligne simple. Les expérimentations ont révélé que, pour ces derniers, un dépôt de sable se forme à des distances de – 5 H à + 22 H de la barrière. La quantité de sable déposée est élevée devant le brise-vent (effet piège) et derrière la barrière jusqu’à une distance de 5 H. Une partie inférieure moins dense a résulté en une zone d’érosion accrue sous le vent (jusqu’à une distance de 3 H). Les données expérimentales ont confirmé l’existence de zones de dépôt déterminées par voie graphique.